Le psoriasis est une maladie chronique, à médiation immunitaire, de cause inconnue et qui touche environ 2 % de la population mondiale. Nous rapportons ici notre expérience dans le traitement de 35 patients avec sécukinumab, un anticorps monoclonal IgG1, entièrement humain, qui se lie sélectivement et neutralise l’action de l’interleukine17A, inhibant la libération de cytokines proinflammatoires, des chémokines et des médiateurs de lésions tissulaires impliqués dans sa pathogénie.

Nous avons sélectionné un groupe de 35 patients ayant un psoriasis en plaques modéré à sévère, dont les âges étaient compris entre 26 et 80ans. Au cours de leur maladie, 24 patients avaient été traités avec du méthotrexate, 15 avec de la ciclosporine, 11 avec de l’acitrétine, et enfin 20 par photothérapie par UVB à bande étroite. Huit patients étaient « naïfs » aux biologiques et 27 avaient utilisé auparavant un ou des biologiques, mais pendant ce traitement avaient présenté des rechutes du psoriasis en plaques modéré à sévère. Grâce à la mesure du PASI, du PGA et du DLQI a l’occasion de la première visite et successivement au cours du traitement, nous avons pu objectiver la réponse au traitement par sécukinumab. Nous avons également posé des questions sur la survenue d’événements indésirables à chacune des visites.

Aucun des patients n’a présenté d’effets secondaires significatifs lié à l’utilisation de sécukinumab.

Les patients traités par sécukinumab ont présenté une amélioration clinique des lésions, associée à une diminution du nombre de plaques de psoriasis et de symptômes tels que la douleur et les démangeaisons.

Les agents biologiques ont démontré améliorer les symptômes des patients atteints de psoriasis modéré à sévère, en particulier ceux présentant une réponse inadéquate ou insuffisante aux thérapies systémiques conventionnelles.

Le sécukinumab a montré son efficacité dans le traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère sans présenter d’effets secondaires significatifs sur les patients dans notre série.